L’année culturale 2020
Janvier/février
L’hiver est doux et humide.
Mars
Le débourrement a 15 jours d’avance. Quelques alertes gel fin mars.
Avril
Bien et chaud.
COVID: Confinement et télétravail ne concernent pas la vigne…
Mai
Plus frais et pluvieux, la lutte contre le mildiou se fait avec l’objectif de produire des vins sans résidus de produits de traitements. Le soleil et le vent de la fin du mois permettent une bonne floraison.
Juin
La chaleur et le beau temps sont revenus après une première quinzaine bien arrosée.
Juillet
Sécheresse : seulement 5 mm de pluie pour le mois entier!
La mi véraison a 3 à 10 jours d’avance pour les merlots et moins pour les cabernets.
Août
La canicule et la sécheresse continuent jusqu’au 12 (42° C le 07 !). La vigne a soif. 41 mm d’eau tombent enfin du 13 au 26. Poussée de chaleur les 19 et 20 avec 37 et 38 °. La véraison progresse.
Septembre
Le 11 la canicule revient avant la récolte. Nous commençons les vendanges sous la chaleur torride le 14 puis avec un ciel plus changeant et des averses du 18 au 27. L’état sanitaire des raisins est très beau.
Le vin
C’est un millésime solaire avec des merlots de très grande classe et de magnifiques cabernets francs et sauvignons. Il entre par la grande porte dans la série des grandes années.
Journal d’un passionné de la rive droite Daniel SERIOT –
93/94 La robe est profonde sanguine au bord du verre. Le nez expressif et avenant évoque les cassis, les cerises tardives, les fines épices, avec des notes florales et un élevage élégant bien intégré en arrière plan. La bouche offre une chair veloutée, les tannins fins et mûrs se trament dans un milieu de bouche aux rondeurs avenantes, d’une élégante densité et fruité. La finale est longue, avec une texture veloutée, fraîche, et aromatique.
James SUCKLING –
93/94 Un 2020 ferme et bien formé avec des tanins fins et énergiques et beaucoup de mûre et de caractère minéral. Mi-corsé à corsé. Racé.
Jean-Marc QUARIN –
16,5/20 Couleur sombre, vive, intense, pourpre et belle. Nez très aromatique, au fruité mûr. Moelleux en entrée de bouche, savoureux au milieu, avec du goût, du gras, le vin évolue juteux et ascendant vers une finale au fruité éclatant. C’est long et très bon. Un travail remarquable cette année. Assemblage : 68 % merlot, 24 % cabernet franc, 8 % cabernet sauvignon.
J.CHICHEPORTICHE/ Vert de Vin magazine –
17+ Le nez est racé et offre de la fraicheur, une petite concentration ainsi qu’une certaine puissance et une petite profondeur. On y retrouve des notes de cassis écrasé, de mûre de boysen charnue et plus légèrement de fraise associées à des touches de petits fruits rouges charnus/mûrs, de violette fraiche, de lys ainsi qu’à des pointes d’épices, de toasté, de zan, à une discrète pointe de poivre vert et de moka. La bouche est fruitée, équilibrée, discrètement serrée et offre de la gourmandise, une trame juteuse/acidulée, de la tension (en finesse) ainsi que de la concentration, une bonne définition, une bonne structure. En bouche ce vin exprime des notes de cassis sauvage pulpeux/charnu, de petites baies noires juteuses/fraiches et plus légèrement de framboise éclatante associées à des touches de petits fruits noirs, de violette, de cardamone, de zan ainsi qu’à des pointes d’épices, de moka et à une subtile pointe d’amande torréfiée. Les tannins sont précis, fins, élégants et structurants.
Marcus del MONEG0 –
93 Couleur pourpre profond avec une teinte violette et un noyau noir. Nez élégant avec des fruits sobres et un arôme élégant rappelant les betteraves, les mûres et les mûriers. Des notes discrètes de fumée froide en arrière-plan ajoutent à la complexité du vin. La bouche est bien structurée avec des tanins mûrs, une fine acidité, de la fraîcheur et une profondeur aromatique, très attrayante et une longueur très convaincante.
Colin HAY The Drinks Business’s –
Laroze (St Emilion ; d’un vignoble de 27 hectares en pied de coteau au Nord-Ouest de St Emilion, avec son terroir silice-argileux si particulier). Visqueux dans le verre, translucide dans son centre grenat/violet et avec une frange violet foncé. Cela prend un peu de temps pour s’harmoniser au nez, mais quand il s’assemble, il y a une belle fraîcheur pure et une concentration sur le fruit du cassis, avec de petites notes de thym sauvage, de feuille de groseille et presque un soupçon de truffe; avec un peu d’aération de délicieuses notes de cèdre se mêlent au fruit. Doux et gracieux à l’entrée avec une opulence raffinée et une grandeur douce qui respire la classe. Le fruit est un peu plus foncé en bouche, avec des cerises noires et des prunelles remplaçant le cassis. Si l’on est pointilleux, le milieu de bouche manque juste un peu de délimitation et je trouve aussi les tanins juste un peu secs (sinon desséchants) en finale. Mais c’est un vin racé et élégant qui complète un excellent trio depuis 2018.
Jeannie Cho Lee –
95 Un magnifique Laroze avec une gamme d’odeurs allant des baies florales aux baies noires et aux herbes mélangées. Un vin incroyable avec beaucoup de détails, de concentration et de définition. Longue finale.
Matthew Juke –
17+/20 Avec des notes de chêne épicé et de cannelle et de fruits denses emballés et imbibés de mûre, c’est un vin relativement puissant avec une finale tannique qui prend les joues. Cela dit, chaque élément, du parfum jusqu’à la finale, est en harmonie et donc même si c’est une dégustation assez difficile maintenant, je peux voir que ce sera un vin délicieux dans les années à venir. La saveur du milieu de bouche n’est pas trop complexe, mais elle est certainement assez riche et compte tenu de mon expérience de boire des millésimes plus anciens de ce domaine, ces saveurs sont de bon augure pour l’avenir.
Ronald de Groot – Perswijn Juke –
★★★★ Nez : cerise et cassis, mûre, fine,
Bouche : élégant et juteux, fin, beaux tanins
Peter Schleimer-Vinaria –
Riche crémeux, noisette, un peu de rondeur, des baies des bois de couleur rouge prononcée, un peu de poivre, d’épices, de cannelle, des notes de chêne, de tabac léger ; Souple, subtilement velouté, belle rondeur, mûr, dense, bon volume de fruit, très bon équilibre, juteux, puissant, belle acidité, assez long.
Chris Byklum-B my Bordeaux –
91/93 21 MAI Rubis. Mûres, anis, nez fruité, floral et parfumé. Acidité fraîche, tanins mûrs, fruits noirs, anis, juteux, détaillé, minéral en dessous, belle utilisation du bois, un très beau Laroze.
lzak Litwar (Great Bordeaux wines) –
94 Cette propriété a atteint un niveau supérieur dans les millésimes récents. Après de splendides millésimes, 2016, 2018 et 2019, 2020 confirme l’amélioration. Vin très élégant pour la région.
Délicieusement aromatique au nez avec des cerises et des framboises écrasées, poli en bouche avec des tanins qui ont du grain. Élégance et finesse à l’état pur. Complexe et subtil. Finale persistante.
James Suckling –
93/94 Un 2020 ferme et bien formé avec des tanins fins et énergiques et beaucoup de mûre et de caractère minéral. Mi-corsé à corsé. Racé.
Antonio Galloni –
(91/93)+ Le Laroze 2020 est sombre et souple, offrant des nuances de cerise noire, de prune, de moka, de pétale de rose et de cèdre. Doux et ouvert, avec des courbes douces et des tanins soyeux, Laroze a beaucoup à offrir. Mieux encore, il se boira bien avec un minimum de garde.
Vinum –
17,5/20 Arômes de pain d’épice et d’herbes, caractéristiques de l’élevage; des tanins corsés, veloutés, polis, mais aussi de la profondeur et de la longueur; dessiné avec précision, superbement réalisé.