Les femmes
Si Château Laroze recense un ensemble de critères dignes des plus Grands Crus Classés de Saint-Emilion, ce qui marque davantage les esprits quand on pénètre la propriété, c’est la culture familiale que l’on ressent même avant de l’entendre. Cette ambiance qui nous imprègne dès les premiers pas sur les terres laroziennes et que Guy Meslin nous raconte avec passion.
Tout commence en 1882 avec Pétronille Aimé Nelly Chollet, épouse Gurchy, qui sera à la genèse de la construction du Château Laroze. Un fait hors du commun quand on sait à cette époque la place omniprésente des hommes dans le monde des affaires. Mais au delà de son audace, Pétronille marquera la propriété d’une âme indéniablement féminine, telle une empreinte indélébile.
Car derrière la naissance d’un « joyau né », Pétronille endossera le rôle d’une mère consciencieuse. Elle veillera inlassablement à sensibiliser la jeune génération des vertus du prendre soin, de la nécessité d’accompagner et de la pertinence de l’écoute, de la patience et de la tendresse, dans l’espoir d’unir infailliblement une famille autour d’un devoir : celui de veiller à faire perdurer la Vie et l’Histoire de Laroze.
Véritable femme de cœur, elle deviendra génération après génération un modèle de bravoure, persévérance, douceur et bienveillance dont André Gurchy s’en fera la fervente défenderesse lorsque la propriété connut de sérieuses difficultés lors de la grande dépression des années 30.
Telle une mère protectrice, elle assurera avec brio, au prix de mille efforts et de grandes décisions, la pérennité de la propriété, qui, sans cette détermination et ténacité féminines, ne serait plus aujourd’hui dans le patrimoine familial.
C’est bel et bien porté par les valeurs historiques de Pétronille qu’Andrée ne rebroussera jamais chemin. L’histoire Gurchy-Meslin voyait le jour.
Depuis, femmes, hommes, enfants se sentent investis d’une mission. Celle d’être nourriciers plutôt que d’être possesseurs. Nourriciers d’une âme, d’une philosophie de Vie, d’une éternité.
La philosophie larozienne

Entretenir et nourrir, observer et communiquer, partager et relier. Il règne au château Laroze une véritable unité de paix et d’harmonie dont on aimerait se prélasser encore et toujours. Comme si, une fois le portail franchi, le temps s’arrêtait pour nous ramener à l’essentiel : l’Amour.

Tel l’Amour d’une mère pour son enfant.
L’Amour d’un lieu et d’une Histoire, l’Amour des Hommes et de la Nature. Et se souvenir que tout ceci n’est finalement que lien.
Un instant de plénitude soudain et enivrant dont on aimerait qu’il s’éternise et dont la famille a choisi comme clé du partage, ses 3 cuvées.

« Laroze ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons ».

« Laroze ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons ».